Cela fait un petit temps que je n’ai plus écris … Je n’avais simplement plus d’inspiration alors pour ne pas dire n’importe quoi, j’ai juste omis de continuer mon blog.
Mais, ça m’est venu d’un seul coup. Sans prévenir. J’avais envie de de nouveaux écrire, de partager de nouvelles idées. De parler de ce qui me semble important. Je pense qu’un blog vis en fonction de la personne qui le tient, et même si ma vie est loin d’être passionnante je crois que j’aime parler de ce que je vis, de me dire que je ne suis pas la seule à la vivre et de me rappeler qu’il y a bien pire qu’être adolescente.
Aujourd’hui je ne parle plus de mon père, je n’en plus le courage. Ils sont bien trop compliqués que pour taper des discours interminables sur ce qu’ils pensent, ce qu’ils disent ou ce qu’ils font.
Non, cette fois je veux parler de nous, enfin de l’adolescence quoi. De ce qu’il se passe dans notre petite tête que les adultes ne comprennent pas. Les extrêmes de nos sentiments, les hauts et les bas qui arrivent et partent tout aussi vite. De pourquoi un jour on voit la vie en rose et que le lendemain tout nous parait noir.
Je pense que tout le monde se pose des questions, que tout le monde se demande pourquoi il est différent ou pourquoi il ne l’est pas. Il y en a qui veulent rentrer dans le petit moule qu’a créé notre société et il y a ceux qui font tout pour en sortir mais dans les deux cas, ce n’est jamais bon. Nous sommes de toute façon susceptibles de subir les moqueries des autres. Et même si certains arrivent à passer au-dessus, il reste les âmes perdue qui eux ne savent pas le surmonter.
Alors, c’est ça l’adolescence ? Un amas de douleurs.
Pas que, heureusement. Parce que quand on n’est pas au fond du fond, on est au-dessus des étoiles. On croit voler parce que tout vas bien, parce que la vie nous parait si simple que l’on ne soucie pas de ce que peuvent penser les autres.
On rêve, on s’enferme, on sait qu’on fond de chacun de nous il y a des milliers de combats qui s’enflamment et pourtant, tout le monde se tait. Tout ce que nous vivons forge notre caractère. On ne garde en mémoire que les bavures, de vieilles histoires, de vieilles rancunes. Qui rendent nos joies dérisoires. Nous font vivre des journées obscures, créant notre armure.
Et puis il y les moments qui pourraient durer à l’infini. Les fous rires, les souvenirs. Les délires entre amis, les coups de foudre d’un jour ou d’un été qui finalement se frayent un chemin dans notre passé.
Alors voilà, pour moi c’est tout cela l’adolescence.
